Hertford CrestHertford British Hospital Charity

lundi 7 octobre 2024

Sir Richard Wallace
Sir Richard Wallace
Madame de Vatimesnil
Madame de Vatimesnil

Le « Hertford British Hospital » (l’hôpital franco-britannique) œuvre de bienfaisance, fut fondé en 1872 par le généreux philanthrope Sir Richard Wallace après qu’il ait hérité de la fortune du quatrième marquis de Hertford.

A l’origine, il accueillait gratuitement les anglais dans le besoin, résidents à Paris. Rapidement, il ouvrit ses portes aux habitants de Levallois et des environs.

Outre l’hôpital, Sir Richard Wallace fut le donateur à la Ville de Paris des fameuses « fontaines Wallace », et il a légué à la Grande Bretagne sa magnifique collection d’art, la Wallace Collection, visible à Londres.

Hôpital très moderne pour l’époque il attirait des médecins de grande renommée qui y ont exercé dans le courant du XXe siècle.

Pour assurer son fonctionnement, l’hôpital eut recours aux collectes de fonds, spécialité anglo-saxonne, sous le patronage de la famille royale qui joua un rôle essentiel. La Reine Mère, Queen Elizabeth fut la présidente d’honneur de 1936 à 2002 et le 9e marquis de Hertford l’a remplacée en 2004.

La fondation « Hertford British Hospital » a depuis évolué. L’hôpital est entré dans le système de soins français en 1978, tout en maintenant sa tradition de « nursing à l’anglaise » et comme son voisin, a pris le statut d’« hôpital privé à but non lucratif participant au service public hospitalier ».

Le magnifique bâtiment d’origine, inscrit à l’inventaire des monuments historiques, devenant obsolète, l’hôpital a fait construire de nouveaux bâtiments au 3 rue Barbès, inaugurés en 1982 et progressivement rénovés depuis 2006.

L’Œuvre du Perpétuel Secours fondée en 1885 par une donatrice généreuse, Madame de Vatimesnil, par l’acquisition d’un grand terrain à Levallois-Perret, a reçu, de sa fondatrice et des personnes qu’elle a su associer à son projet, mission d’édifier un hôpital dans une banlieue alors assez défavorisée, puis de faire fonctionner cet hôpital en faveur des plus démunis.

Rapidement construit, dominé par une grande chapelle qui le signalait de loin à l’attention, l’hôpital a été reconnu d’utilité publique dès 1892.

Les soins dispensés, alors que n’existait pas d’aide sociale, l’étaient à titre gratuit ; la vie de l’hôpital étant assurée, au plan médical par des praticiens bénévoles, au plan administratif et dans le domaine des soins par des religieuses Dominicaines.

La diminution des vocations devait conduire au remplacement progressif des religieuses en charge de l’administration et des religieuses soignantes par du personnel laïc. Celui-ci adhérait à l’esprit des fondateurs de l’établissement : accueil attentif et accompagnement du patient et de sa famille, tant au plan hospitalier que moral.

Cette évolution était parallèle de celle de l’environnement social, marqué par la création des Assurances sociales, puis de la Sécurité Sociale.

En 1977, l’hôpital Notre Dame du Perpétuel Secours a pris le statut d’« hôpital privé à but non lucratif participant au service public hospitalier » ; il ne pratique donc pas de dépassement d’honoraires.

Entièrement reconstruit en 1987, il a été à nouveau modernisé au cours des six dernières années.
En 2010, une dernière tranche de travaux va achever cette transformation.

En 2008, les activités des deux hôpitaux ont fusionné. L’Institut Hospitalier Franco Britannique, nouvelle entité créée, est ainsi réparti sur deux sites distants de 200 mètres l’un de l’autre. Il propose une offre complète de soins en Médecine, Chirurgie, Urgences, une Maternité, un service de Pédiatrie et Néonatologie, adossé à un important plateau technique (bloc opératoire, radiologie et scanner, explorations fonctionnelles, laboratoire).

À partir du 1er mars 2019, l’Hôpital Franco-Britannique est adossé à la Fondation Cognacq-Jay, dans le cadre d’un groupement de coopération sanitaire entre l’association de l’Œuvre du Perpétuel Secours et la Fondation Cognacq-Jay pour former l’Hôpital Franco-Britannique IHFB GCS – Cognacq-Jay.

Ce rapprochement permet aux deux structures de s’adosser l’une à l’autre dans un réel partenariat au bénéficie des publics accueillis. Le partage des compétences et des savoir-faire, la constitution d’une offre complète en cancérologie et la modernisation des conditions d’accueil et des équipements sont les principales améliorations attendues.

Le 1er janvier 2022, à la suite de la dissolution du groupement de coopération sanitaire, l’hôpital entre pleinement dans le giron de la Fondation Cognacq-Jay et simplifie son nom, devenant Hôpital Franco-Britannique – Fondation Cognacq-Jay. C’est dans le nouveau contexte que se poursuit  un programme de rénovation ambitieux, avec notamment la construction d’un bâtiment de 17 000 m2 destiné au pôle Femme/Mère/Enfant et la création de nouveaux blocs opératoires, le tout sur le site de la rue Kléber à un horizon 2027.

La gouvernance évolue mais les valeurs restent, au service du bien commun et de l’intérêt général. La vocation partagée vise plus que jamais à prendre soin de chaque personne avec une exigence de qualité médicale, associée à une authentique démarche de solidarité sociale. C’est la promesse d’un service médical de qualité, rendu par des collaborateurs engagés.